Le débat sur l’accès des motocyclistes aux voies de bus au Royaume-Uni suscite de vives discussions. Alors que le Parti travailliste a récemment rejeté un plan en ce sens, Richard Holden, Secrétaire d’État aux Transports de l’opposition, relance la question, soulignant les enjeux de sécurité et les coûts pour les autorités locales.
Le débat sur l’accès des motocyclistes aux voies de bus relancé
Richard Holden, Secrétaire d’État aux Transports de l’opposition, a ravivé le débat sur l’accès des motocyclistes aux voies de bus, promettant de revisiter la question si un gouvernement conservateur est élu. Actuellement, le gouvernement laisse cette décision aux autorités locales.
Le 21 novembre 2024, le Parti travailliste a rejeté un plan visant à autoriser les motocyclistes à utiliser toutes les voies de bus, affirmant ne pas avoir de politique pour encourager l’utilisation accrue des motos. Cette position a été prise malgré un soutien public significatif pour l’accès des motos aux voies de bus.
Arguments en faveur de l’accès des motos aux voies de bus
Richard Holden souligne que permettre aux motos d’accéder aux voies de bus pourrait améliorer la sécurité des motocyclistes en réduisant les risques d’accidents. En effet, les motocyclistes seraient moins contraints de se faufiler entre les voitures, diminuant ainsi les situations dangereuses.
Un sondage rapide de MCN révèle que 95,7 % des lecteurs soutiennent cette mesure, et l’Association de l’industrie de la moto (MCIA) souhaite également revisiter la question. Ce soutien public et industriel montre un intérêt croissant pour une révision des politiques actuelles concernant l’accès des motos aux voies de bus.
Consultation publique et obstacles à surmonter
La consultation publique, qui s’est déroulée du 17 mars au 16 juillet 2024, a recueilli 14 327 réponses, avec une majorité favorable à l’accès des motos aux voies de bus, à condition que cela soit jugé sûr. Cependant, malgré ce soutien, la décision a été prise de ne pas modifier la politique actuelle. Les avantages de cette mesure ont été jugés peu clairs, et les coûts pour les autorités locales, liés à la mise en place de nouveaux panneaux de signalisation et des ordonnances de régulation du trafic, ont été considérés comme trop élevés.
Ainsi, la responsabilité de permettre l’accès des motos aux voies de bus reste entre les mains des autorités locales. Cette décision s’aligne sur la politique gouvernementale plus large visant à améliorer les services de bus, à encourager la marche et le cyclisme, et à déléguer les pouvoirs aux autorités locales. Le débat reste ouvert, avec des voix appelant à une réévaluation des politiques pour mieux intégrer les motocyclistes dans le réseau de transport urbain.







